Le 28 novembre 2022, de 17h à 19h, les étudiants de première année de licence et de Master ont été invités à participer à une expérimentation de l’outil Pol.is, présentée par Chanez Delorme de Open Source Politics.

Dans le théâtre municipal de Fontainebleau, les étudiant.e.s ont pu délibérer sur la question “Les cours à distance peuvent-ils remplacer les cours en présentiel ?”.

Pol.is permet à chaque utilisateur.ice d’exprimer son avis sur la question, soit par un commentaire, soit en votant (pour, contre ou neutre) sur les commentaires des autres participants. Au fur et à mesure des réponses de chacun, des groupes d’opinion se forment, rendus visibles en direct sur la page de la délibération.

Sur le sujet du jour, plus de 4 000 votes ont été exprimés par 100 personnes différentes et 80 déclarations (commentaires) ont été publiées. 3 groupes se sont alors dessinés sur Pol.is, constitués de personnes qui ont voté de manière similaire.

Chanez Delorme a relevé les déclarations qui se sont démarquées, soit par leur caractère consensuel, soit, au contraire, par le clivage qu’elles produisent.

3 déclarations qui font consensus :

• Une visio peut être une alternative en cas de besoin, mais elle ne remplacera jamais les cours en présentiel.
• Il faudra accentuer les initiatives de certaines régions sur la distribution de matériel informatique.
• Le distancie est pratique dans certains cas mais il est quand même préférable d’avoir cours en présentiel (concentration + lien social).

2 déclarations qui ne font pas consensus :

• A partir du moment où quelqu’un choisit de suivre des études, il s’engage à suivre des études en présentiel.
• Les cours devraient être réalisés en format hybride pour permettre à chacun d’étudier selon les modalités qui lui conviennent.

A l’issue de cette expérimentation, les étudiant.e.s ont été invité.e.s à poursuivre la délibération sur la plateforme Decidim de la Convention Citoyenne Étudiante.

L’évènement s’est terminé par une prise de parole des participant.e.s sur les propositions de la CCE qui leur tiennent particulièrement à coeur. Il en est ressorti que le sujet de la multiplication des plateformes utiles à leurs études étaient un problème important, et qu’une concentration de ces outils sur une seule application serait une évolution positive.

Si cette question semble faire consensus chez les étudiant.e.s, les solutions pour y parvenir sont multiples et présentent un certain nombre de contraintes.

La sensibilisation sur le sujet de la santé mentale est également remontée comme une proposition incontournable.

La délibération sur Decidim se poursuit jusqu’au 7 décembre et est ouverte à tous !