Dans le cadre de la Convention Citoyenne Étudiante “Quel numérique pour quelle société ?”, un atelier intermédiaire a été organisé le 18 Novembre par Lolita Rubens, Vice Présidente Responsabilité sociale de l’Université et Maitresse de conférences HDR en psychologie sociale pour retravailler les propositions de la CCE sur la thématique “Numérique et Environnement”.

Les propositions qui ont été retravaillées sont les suivantes: “Limiter la consommation d’énergie des bâtiments”, “Création d’un site unique et d’une application pour l’université” et les “Cours en présentiel”. Les propositions ont été débattues en petits groupes allant de 6 à une dizaine de personnes. 60 étudiant.e.s de l’IEP et du master énergie.

La proposition “Création d’un site unique et d’une application pour l’université” a fait l’objet de points de vue assez partagés sur le réalisme de cette proposition. En effet, pour un groupe en particulier, cette proposition demanderait trop de temps et de personnel pour faire en sorte que celle-ci se concrétise. Selon les étudiant.e.s de ce groupe, il était plus réaliste et pragmatique de garder certaines applications déjà existantes, mais d’en réduire le nombre, en regroupant certains services dans des fonctions bien définies. A l’inverse, dans un autre groupe, cette proposition semble parfaitement réalisable. Les étudiant.e.s ont fait des recherches et ont pu observer que l’université de Lorraine proposait un site unique avec toutes les informations dont les étudiant.e.s de leur université pourraient avoir besoin. Selon eux.elles, l’UPEC pourrait s’inspirer du site de l’université de Lorraine, pour créer un site similaire. L’idée des étudiant.e.s sur cette proposition est d’avoir une application avec de nombreux onglets, donnant accès aux informations dont les étudiant.e.s ont besoin (onglet EDT, Santé, Sport, Inscription administrative, Messagerie, Restaurant Universitaire (avec menu), Étudiants Étrangers, Teams (application)). Mais cela nécessite une bonne sécurité et de bien programmer le site, pour qu’il ne soit pas trop lourd. Le but serait d’éviter d’avoir trop de liens et de pages/sites ouvert.e.s. S’il est bien codé, le site unique, avec tous les services, sera moins polluants qu’un site qui donne accès à moins de services et moins bien codé, avec plein de liens.

La proposition “Limiter la consommation énergétique des bâtiments” a fait l’objet d’un complément d’informations et d’idées qui pourraient être intégrées à la proposition. En effet, le groupe qui a retravaillé cette proposition, pense qu’il serait intéressant d’ajouter un système de ventilation pour optimiser la consommation énergétique des bâtiments universitaires. Cela pourrait se faire, à travers le renouvellement d’air, qui serait issu d’énergies vertes. Ces énergies vertes proviendraient de l’installation panneaux solaires photovoltaïques, de panneaux solaires thermiques, sur les toits et façades des bâtiments, mais aussi grâce à l’installation d’arbres artificiels photovoltaïques (éclairage), ainsi que des détecteurs de mouvements pour limiter la consommation de lumière et le fait de ne pas laisser les équipements informatiques en veille.

La proposition des “Favoriser le retour aux cours en présentiel” a fait l’objet d’un consensus entre les groupes qui ont retravaillé cette proposition. Cependant, le consensus suggère de reformuler la proposition, voire même de la changer complètement de sens. En effet, selon ces groupes, il faudrait plutôt trouver un équilibre entre les cours en présentiel et à distance, plutôt que de revenir à des cours 100% en présentiel. Pour ces groupes, il serait intéressant de comparer le taux de pollution des transports avec celui des outils numériques, pour voir lequel pollue le plus et ainsi, déterminer la solution à privilégier. Par exemple, donner la possibilité de faire des cours en hybride permettrait aux étudiant.e.s qui utilisent la voiture pour se déplacer à l’université, d’éviter d’avoir à le faire et ainsi limiter la pollution induite par le trajet en voiture.

Un groupe de synthèse, divisé en deux, était chargé de faire la synthèse par thèmes et fusionner les propositions lorsque celles-ci étaient complémentaires ou similaires ainsi que de réaliser une synthèse digitale, c’est-à-dire, sous la forme d’un livret de la synthèse des propositions. Ce livret serait composé de propos d’introduction, d’un sommaire et chaque proposition présentée aurait une page qui lui serait réservée. Les étudiant.e.s qui réalisent la synthèse ont réparti les propositions en 5 thèmes :

Article réalisé par Clément Galley, M2 ESPG, chargé de mission CCE à l’IEP de Fontainebleau